La 3ème génération : Cui Rui Bin
CUI Rui Bin est né à Beijing en 1948. Il a d’abord commencé les arts martiaux par la lutte chinoise (Shuai Jiao), la boxe anglaise et le Tai ji quan. Très sportif, il pratiquait également la natation et la musculation. Il découvre le Yi quan alors qu’une hernie discale le handicape. A l’époque, il travaille 8h par jour dans une usine de métallurgie. Il débute son apprentissage avec Li Yong Yan, un ami à lui qui se trouve être un élève de Yao Zongxun et récupère en quelques mois. Passionné par cet art, il parvient alors à s’entraîner 3h par jour tout en continuant son travail. En 1972, Maître Yao, voyant qu’il avait un caractère honnête et sérieux, l’accepta comme disciple. Cui Ruibin a remporté beaucoup de combats et de défis contre des pratiquants de styles différents (karaté, boxes…). A l’instar de son maître, c’est un homme bon et modeste qui jouit d’une grande réputation auprès de ses pairs tant pour ses aptitudes martiales que pour ses qualités humaines. Bien qu’à sa mort Me Yao ait passé le flambeau à ses fils, Cui Ruibin est considéré en Chine comme son meilleur élève. Maître Wang Yufang (la fille du fondateur) dit de Cui Ruibin que c’est lui qui ressemble le plus à son père en combat et lui donna le surnom de Ying Yanjing (le regard de l’aigle). Dans le milieu du Yi Quan, en Chine, on le surnomme également “Da CUI”, le Grand CUI. En 1995, il ouvre un centre d’entraînement à 40 kilomètres au nord de Beijing. Il y accueille des pratiquants de tout âge, tout sexe et de toute nationalité pour des durées allant de quelques jours à plusieurs années. Me Cui a aujourd’hui plusieurs millier d’élèves à travers le monde et environ 700 disciples. Tous les ans depuis 1998, des élèves issus de son centre remportent des titres lors des compétitions nationales de sanda. Me Cui a observé de nombreuses formes de combat existantes. Dans la lignée de ces prédécesseurs, il en a absorbé ce qui était utile. Il a également, depuis la construction de son centre d’entraînement, développé la pédagogie qui fait souvent défaut en Yi quan. Son enseignement est structuré et logique, mettant l’accent sur les liens entre zhan zhuang, shi li, fali et mo ca bu et leurs applications en tui shou et en combat. Il apporte ainsi sa pierre à l’édifice d’un art en perpétuelle évolution. » WuGuan (武官)