F.A.Q.
Je cherche un art martial mais je ne suis pas sûr(e) que le Kung-fu Binh Dinh me plaise. Que puis je faire ?
Venir essayer ! Comme la plupart des salles d’art martiaux aujourd’hui, nous vous proposons un cours d’essai gratuit afin de vous rendre compte par vous-même. La meilleure démarche lorsque l’on recherche un club est d’en essayer plusieurs. Il n’y a pas de “meilleur” art martial, il y a “l’art martial qui vous convient” à vous en fonction de votre âge, votre sexe et ce que vous recherchez.
Munissez-vous d’une tenue confortable (jogging + t-shirt) ou de votre tenue si vous avez déjà pratiqué, c’est tout ce dont vous avez besoin.
En revanche si vous décidez de vous inscrire, nous vous demanderons, pour des raisons de sécurité, de nous présenter dès votre 2ème venue un certificat médical.
Je suis une femme, et j’ai peur que le Kung-fu Binh Dinh soit une pratique trop « dure ». Que pouvez-vous me dire?
Il l’est en effet . Mais les apports de Tai ji et de Yi quan qu’a fait Me Tran ont permis à cette pratique très « yang » à la base, de s’adapter à un public féminin. Pour preuve l’effectif féminin de l’association Cay Dao Binh Dinh est d’environ 30% chaque année.
A quel age peut-on pratiquer le Kung-fu Binh Dinh ?
Il n’y a en théorie pas d’age. Cependant, le choix a été fait, la pratique nécessitant une certaine rigueur et les professeurs étant pour la plupart des bénévoles, de ne pas enseigner à des enfants (du moins sur les clubs de Bordeaux et de Toulouse). Les autres associations (Pau, Angers, …) ont des sections enfant. Personnellement, à Toulouse, j’accueille les adolescents assez matures, à partir de 16 ans.
Pour ce qui est de la limite d’âge supérieure, il n’y en a pas non plus. J’ai déjà compté parmi mes élèves des plus de 50 ans et ils n’avaient rien à envier à leurs jeunes confrères de 20 ans. Tout dépend de votre motivation et de votre condition physique.
Et la condition physique justement ?
Quelqu’un de sédentaire, qui fume et ne mange pas équilibré aura, et ce n’est pas un scoop, un temps d’adaptation plus long que celui qui court, nage régulièrement ou a déjà pratiqué un art martial. L’entraînement sollicite le corps de manière intense. Le professeur donne un rythme qui sert de référence mais n’impose rien. C’est à chacun d’écouter son corps et de faire moins vite (ou plus vite, s’il le peut) les exercices proposés en fonction de ses limites et des objectifs qu’il s’est fixés.
L’entraînement commence toujours par 30mn d’échauffement complet environ. Celui-ci se calque sur les entraînements du type « fractionné » avec des exercices sollicitant l’endurance entrecoupés de nombreux étirements. Ce mode d’échauffement permet à lui seul d’acquérir ou de retrouver rapidement une bonne condition physique générale et une meilleure récupération après l’effort. Avec deux entraînements par semaine pour commencer, pendant quelques semaines, la douloureuse phase des courbatures disparaît assez rapidement.
Comment se passe un entraînement type ?
Comme vu plus haut, il commence par un échauffement de 30mn nécessaires à la fois pour préparer le corps à la séance mais aussi améliorer sa condition physique. S’ensuit la partie technique proprement dite où là, il n’y a pas de plan de cours type. Cependant, on peut dire que les trois grands axes de travail sont la technique au travers d’enchaînement comme les quyens, le combat et la self défense. Une séance peut aborder un ou plusieurs de ces thèmes. Mais il y aussi le travail des armes, du chinna (clés et étranglements), du tui shou (poussée de mains), et parfois la séance entière est consacrée à la souplesse ou à la condition. Je m’efforce de faire des cours aussi variés que possible en ne négligeant aucun aspect de la pratique afin que chacun y trouve son compte.
Y a t il un travail des armes?
Oui. Cependant, normalement en Binh Dinh, on ne touche une arme qu’à partir de sa 3ème année de pratique, c’est à dire, la ceinture bleue dans le programme de laquelle se trouve le premier quyen de bâton. L’année suivante vient le 2ème quyen de bâton. Ensuite, à partir de la ceinture rouge, l’élève choisit une arme parmi les 6 armes autres armes de l’école qui sont le sabre, l’épée, le poignard, les tomfas, le nunchaku et le trois-branches.
En dehors du programme technique, j’ai fait le choix, dès la première année de pratique, de faire travailler la manipulation du bâton long, des bâtons courts et des tomfas ainsi que des exercices de combat souple avec ces armes.
Le poignard est également utilisé dans une optique de self-défense.
Je suis débutant(e). Quels sont les qualités nécessaires pour pratiquer le kung-fu ?
Des qualités physiques telles que souplesse, tonicité, endurance sont bien évidemment un plus pour commencer mais un des objectifs de l’art martial étant justement de développer ces aptitudes, elle ne sont pas forcément nécessaires dès le départ.
En revanche des qualités indispensables sont la persévérance, le goût de l’effort, la rigueur, l’ouverture d’esprit et la faculté à se remettre en question. Elles sont nécessaires pour progresser et progresser longtemps. Sans persévérance, on renonce vite en cas d’échec. Sans goût pour l’effort, il vaut mieux rechercher une activité où l’on ne transpire pas ! Sans rigueur, en apprend mal. Sans ouverture d’esprit, on reste enfermé dans ses certitudes. Sans remise en question, on n’apprend rien de ses erreurs.
J’ai déjà pratiqué un autre style de kung-fu ? Vais-je retrouver des similitudes ?
Je dirai “ça dépend”!. On retrouve dans la gestuelle et les techniques traditionnelles du kung-fu Binh Dinh, beaucoup d’éléments des arts traditionnels viêt-namiens (notamment au niveau des positions de base) ainsi que des postures et techniques des styles de kung-fu du Sud de la Chine (postures basses, travail des poings, enracinement, etc..). Contrairement à d’autre arts martiaux viêt-namiens, le Binh Dinh est très peu aérien. Peu de coups de pieds sautés, ou retournés et encore moins de ciseaux à la tête !! On est le plus possible ancré au sol. Et malgré une grande richesse technique, l’approche du combat reste pragmatique et simple avec des attitudes qui rappellent le kick-boxing.
Fait-on beaucoup de combat ?
La pratique d’un art « Martial » est naturellement tourné vers le combat à mains nues. Le Kung-fu Binh Dinh est encore davantage orienté vers le combat que vers une pratique technique et chorégraphique comme on le voit dans certaines écoles d’arts martiaux. Les enchaînements (quyens) sont considérés comme un outil et non une fin en soi. Le but est de forger le corps et le mental afin de les préparer au combat. L’enseignement est progressif avec, pour les débutants, des éducatifs adaptés, conventionnés qui vont les amener, leur bagage de techniques grandissant, petit à petit vers le combat libre. Bien que nous travaillions sans protections, les combats se font dans le plus grand respect du partenaire et il n’y a jamais d’accidents impliquant des débutants. L’engagement dans le combat augmente avec l’expérience et seuls les pratiquants confirmés lorsqu’ils travaillent entre eux et s’ils le décident d’un commun accord, mettront plus d’intensité dans leurs échanges. Il n’y a pas de notion « d’adversaire » au sein du club et personne n’a rien à prouver. Au contraire, les gradés sont là pour aider et faire progresser les débutants.
Faites vous de l’”interne”? Enseignez-vous le Yi quan ?
Il n’y a pas de cours spécifiquement dédiés au Yi quan. Cependant, le yi quan étant une pratique « de fond » peut être appliqué sur n’importe quelle « forme ». Je distille les principes du Yi quan au travers des cours de Binh dinh, dans les postures, le travail des poings, les principes tactiques en combat, etc… Nous pratiquons régulièrement le tui shou, plus rarement le zhang zhuang (posture) pendant la semaine. Plusieurs stages pendant la saison sont dédiés au yi quan uniquement avec des entraînements calqués sur le mode chinois (voir calendrier). Ces stages sont accessibles aux non adhérents du club.
Lorsqu’un élève ne peut suivre le cours (suite à blessure par exemple), il m’arrive, à sa demande de lui proposer un entraînement de Yi quan individuel.
Quels sont les règles du club?
J’ai voulu un enseignement à l’image de Me Tran : c’est a dire souple et adaptable. On s’entraîne donc sérieusement mais sans se prendre au sérieux ! L’ambiance est plus conviviale, qu’austère. Mais ce n’est pas non plus le club Med (!), la qualité indispensable pour progresser, notamment sur la partie « interne » étant la concentration.
Les règles sont ensuite des règles de respect élémentaires et indispensables à toute vie en société : arriver à l’heure, saluer le professeur quand on arrive en retard, saluer le partenaire avec qui on travaille au début et à la fin, etc.… Le respect des autres passe aussi par le respect de soi et une bonne hygiène corporelle va de soi.
Concernant la tenue, bien qu’un t-shirt et un pantalon ample, soient tolérés pour les premiers cours, il sera demandé au pratiquant de porter le vo phuc (tenue noire) traditionnel de l’école.
En cas d’accident, comment suis-je couvert(e) ?
L’association Cay Dao Binh Dinh ayant rejoint la FFKDA, il vous sera délivré quelques semaines après votre inscription une licence. Cette licence comprend une assurance (MARSH) en responsabilité civile et dommages corporel. Cette assurance fonctionne dès votre inscription. Des extensions de garantie peuvent être souscrites.
Toutes les informations sont contenues dans le livret du licencié qui vous sera remis dès votre inscription.